Page:Henri Poincaré - Théorie mathématique de la lumière, Tome 1, 1889.djvu/194

Cette page a été validée par deux contributeurs.
180
THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

En additionnant les seconds membres des égalités (4) et (5) et en remplaçant dans (3) la seconde intégrale par cette somme, nous obtenons une égalité contenant des intégrales étendues à la surface et des intégrales étendues au volume En représentant la somme des intégrales doubles par l’équation (3) devient

et, comme elle doit être satisfaite, quel que soit l’élément différentiel placé sous le signe d’intégration étendu au volume doit être nul. Nous aurons donc

Cette équation devient, en désignant par le terme du premier degré et par le terme du second degré dans le développement de par rapport aux puissances croissantes de

Mais étant du premier degré (14) par rapport aux dérivées partielles de il en sera de même de les dérivées de cette fonction par rapport à et seront des constantes et l’équation précédente se réduit à

C’est la première des équations du mouvement d’une molécule : les deux autres s’obtiendraient de la même manière.