Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 3, 1899.djvu/197

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
185
THÉORIE DES CONSÉQUENTS.

(si nous supposons que, pour la courbe que nous appellerons alors est fermée) ces quatre branches de courbe iront s’appliquer sur la courbe fermée

On peut déduire de là que, pour très petit, ces branches de courbe différeront peu les unes des autres ; que s’écartera peu de de et que suffisamment prolongé ira passer très près de suffisamment prolongé.

J’ai marqué sur la figure divers points de ces branches de courbe et leurs conséquents. Ainsi sont respectivement les conséquents de

Ce que nous remarquerons d’abord, c’est que les points se succèdent bien (comme nous l’avons supposé au début du no 308) dans l’ordre quand on parcourt de à la courbe invariante formée des deux branches et

Cette courbe invariante n’est pas fermée, mais elle diffère peu de la courbe fermée

Examinons, en ce qui la concerne, les cinq hypothèses du no 308. La première, comme nous l’avons vu, doit toujours être rejetée. La seconde ne se présentera pas non plus.

Elle ne pourrait se présenter, en effet, que si la surface asymptotique (7) avait une ligne double.

Nous avons dit que les sont développables suivant les puissances de soit donc

Si notre surface avait une ligne double, cette ligne double devrait satisfaire aux équations (1) ; en effet, la surface asymptotique est engendrée par une infinité de lignes satisfaisant à ces équations de telle sorte que, si deux nappes de cette surface venaient à se couper, l’intersection ne pourrait être autre chose qu’une de ces lignes.

Comme dépend à la fois du temps et du paramètre nous mettrons ce fait en évidence en écrivant

S’il y avait une ligne double, nous devrions avoir les trois identités