Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 2, 1893.djvu/443

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
429
EXTENSION DE LA MÉTHODE DE M. BOHLIN.

ce qui nous apprend que est de la forme

ne dépendant que des

Nous poserons

S’il n’y a entre les aucune relation linéaire à coefficients entiers, il n’y a pas de difficulté, les calculs du Chapitre XI sont applicables et l’on peut former la fonction qui ne contiendra d’ailleurs que des puissances entières de car les termes contenant des puissances impaires de disparaissent.

Supposons donc qu’il y ait entre les une relation linéaire, et soit

cette relation ; ce que je puis supposer, car dans le cas contraire, j’appliquerais le changement de variables du no 202.

Avant d’aller plus loin, introduisons une notation nouvelle. Soit une fonction périodique quelconque des dépendant en outre de je désignerai par

la valeur moyenne de considérée comme fonction de et par

la valeur moyenne de considérée comme fonction de

Il résulte de cette définition que est une fonction de et des tandis que n’est fonction que des

Si nous supposons que au lieu d’être une fonction périodique des est une fonction telle que ses dérivées soient périodiques, de telle sorte que

étant périodique et les étant des constantes ; nous poserons

et