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CAS DES ÉQUATIONS NON LINÉAIRES.
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Cet esprit, d’ailleurs, peut se résumer d’un mot. Si un terme quelconque devient très grand et rend la convergence lente, on en tient compte dès la première approximation.

Généralisation des solutions périodiques.

198.A la théorie des équations que nous avons étudiées dans ce Chapitre se rattache une proposition dont M. Gyldén, sans l’énoncer expressément, a fait quelquefois usage. Je ne puis la passer sous silence.

Considérons l’équation suivante

(1)

est une constante quelconque ; est un paramètre très petit ; est une fonction de et développable suivant les puissances de et de et suivant les sinus et les cosinus des multiples de arguments

S’il n’y avait qu’un seul argument la fonction serait une fonction périodique de de période L’équation (1) admettrait alors une solution périodique de même période. Et en effet, pour cette équation, quelle que soit la constante admettra évidemment une solution périodique qui sera

Donc, en vertu des principes du Chapitre III, elle en admettra encore une pour les petites valeurs de

Ce résultat peut-il se généraliser pour le cas où contient arguments différents

L’équation (1) admet-elle alors une solution de la forme suivante

(2)