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MÉTHODES DE M. GYLDÉN.

quant au besoin les procédés de réduction des nos 170 à 173, obtiendrait ainsi des équations de même forme que les équations du no 169.

Orbite intermédiaire.

175.Nous avons posé plus haut

et étant des valeurs approchées de et de

Le choix de ces valeurs approchées qui reste arbitraire dans une certaine mesure a évidemment une grande importance. Pour rester dans l’esprit des anciennes méthodes, il faudrait prendre pour et les valeurs qui correspondent au mouvement képlérien.

M. Gyldén préfère se rapprocher davantage de l’orbite réelle dès la première approximation ; il est clair, en effet, que les approximations suivantes en seront plus rapides et, d’autre part, nous avons vu au no 133 que le cas où le mouvement est képlérien en première approximation présente une difficulté spéciale qu’on peut chercher à éviter.

Voici donc ce que fait M. Gyldén.

Il suppose d’abord et est déterminé en fonction de de la manière suivante ; nous avons l’équation

Remplaçons d’abord par une fonction dépendant seulement de et peu différente de la moyenne des valeurs que prend quand, laissant constant, on fait varier de 0 à 2π et que, d’autre part, on fait varier et de façon que la seconde planète (dont les coordonnées sont et ) prenne toutes les positions possibles sur son orbite képlérienne. Remplaçons ensuite et par et de sorte que se réduit à