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CHAPITRE XIV.

condition en choisissant convenablement les valeurs moyennes des pendant que les valeurs moyennes des restent arbitraires.

Supposons donc qu’on ait choisi ces valeurs moyennes de cette manière et, par conséquent, que

Supposons de plus que les aient été choisis de telle sorte que les aient certaines valeurs données commensurables entre elles. Il arrive alors, quand on veut faire le calcul du no 127, que certains coefficients deviennent infinis, à moins que l’on ne choisisse convenablement les constantes et les valeurs moyennes de restées arbitraires.

Si ce choix est fait de la sorte, les séries du no 127 existent : elles sont convergentes et elles ne diffèrent pas de celles du no 44. Revenons au Problème des trois Corps.

Choisissons nos constantes et ainsi que les valeurs moyennes des divers termes des développements (4) et (17) considérés comme fonctions périodiques des et des choisissons ces quantités, dis-je, de telle façon :

1o Que et aient des valeurs données commensurables entre elles (je fais observer que si l’on adopte les notations du no 155, est nul pour ) ;

2o Que et soient nuls pour

3o Que

Je puis faire ce choix de façon à réaliser ces conditions et même la moitié des valeurs moyennes demeure arbitraire.

Il arrive alors que, si l’on veut faire le calcul des nos 152 ou 155, certains coefficients deviennent infinis, à moins que l’on ne choisisse convenablement les constantes et ainsi que les valeurs moyennes restées arbitraires.

Si on le fait, les séries (4) et (17) existent ; elles convergent et ne diffèrent pas de celles qui représentent les solutions de la deuxième et de la troisième sorte.

Supposons maintenant que, sans annuler et on annule et on trouvera une série de solutions particulières du Pro-