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vers vous avec le sr Payen[1], suivant l’accord et expresse promesse qui a esté faicte en la conclusion du traicté et signature de la paix. Estant certain que cest affaire vous est en singuliere recommandation, je ne vous feray la presente plus longue, priant Dieu, mon Cousin, vous donner, en santé, bonne et longue vie.

De Bergerac, ce xviije de septembre 1577.

HENRY.




1577. — 21 septembre.

Orig. – Biblioth. de l’Arsenal, Recueil d’autographes.


À MONSR D’AFIS,

CONSEILLER AU CONSEIL PRIVÉ DU ROY MON SEIGNEUR, ET PREMIER PRESIDENT EN SA COUR DE PARLEMENT DE THOLOSE.

Monsr le President, J’eusse bien desiré que vous vous feussiez trouvé en la conclusion de ceste paix ; mais selon l’estat où vous laissastes les affaires, quant vous partistes de ce lieu, vous pouvez juger les raisons qui ont meu le Roy mon seigneur à la resolution qu’il en a prinse. A la quelle je m’asseure que d’autant plus vous conformerez que par vostre intervention et assistance[2] vous avez peu cognoistre combien ce remede est necessaire à tout ce Royaulme ; et que, de la mesme affection que vous avez tousjours monstrée, vous employerez pour l’execution de ce que monsieur de Montpensier mon oncle et moy escripvons à la cour de parlement de la quelle vous estes le

  1. Jean Payen, ministre de l’église de Montpellier, avait été déjà député peu de temps auparavant par l’assemblée de Lunel pour exposer à M. de Damville les résultats de cette conférence. Voyez dom Vaissète, Hist. gén. de Languedoc, t. V, p. 357.
  2. La lettre du 17 avril précédent, adressée au maréchal de Damville, fait mention de la part qu’avait eue dans ces négociations le premier président d’Afis.