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[mandés] qu’il seroit besoin. Cependant faictes travailler [aux] fortifications ; et aux poudres tant qu’il vous en [fauldra]. Je croy que vous aurés veu un memoire des [nouvelles] que j’avois receu de la Court et que j’ay [envoyé] delà. Les catholiques commencent à s’armer et [Monsieur est] avec ceux de la Ligue[1], pour nous donner des [estrivieres]. J’ay perdu beaucoup d’hommes par la faute [de n’avoir esté] armé de bonne heure. Je m’en vois pourtant [faire une battue] aux champs pour en assembler le plus que je [pourray. Quant] à ceux que je tireroy de mon pays de Bearn, [quelqu’un de mes] capitaines vous en portera le rolle, afin [que aucun] ne marche sans congé. Je croy que Dieu [me viendra en ayde]. Je vous prie d’avoir l’œil à mon pays. [Si j’apprends quelque] chose de nouveau, je le vous feray [sçavoir. Adieu, Monsr de[2]] St Genyes, je suis et seray tousjours

Vostre [plus asseuré] et meilleur amy,
HENRY.
  1. Voyez la dernière note de la lettre précédente.
  2. Les nombreuses lacunes de cette lettre, qui ont motivé toutes ces rectifications entre crochets, viennent de ce que tout un côté de la page est rongé dans le vieux manuscrit de M. de Flotte.