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NOTES.

circulaire sur la tige. Les Pervenches fleurissent mieux dans des pots qu’en pleine terre. Dans les Indes orientales on déchausse les racines des arbres fruitiers pendant la grande chaleur, il en résulte qu’au lieu de pousser en bois et en feuilles, leurs bourgeons se développent en fleurs et en fruits. M. Bory de Saint-Vincent étant à l’île Bourbon, avait vainement cherché à se procurer des rameaux en fleurs de bambou (Bambusa vulgaris) ; il en trouva enfin sur des troncs à moitié consumés pendant l’incendie d’une habitation. La même plante était depuis 1813 dans une serre à Kœnigsberg ; jamais elle n’avait fleuri. Pans l’été de 1832 on fut forcé de découvrir la serre pendant un très mauvais temps pour la réparer ; la plante souffrit, puis poussa de faibles rejetons qui donnèrent des fleurs pendant cinq mois. Il est des exemples contraires : Les Quisqualis indica, Bougainvillea insignis, Vigandia urens, n’ont fleuri dans les serres du Jardin des Plantes de Paris que, lorsque l’habile jardinier qui les dirige, eut l’idée de les nourrir plus abondamment. Plusieurs Bannisteria sont dans le même cas.

Note 19, p. 220.

Dans les Gentiana campestris et G. crinita les sépales du calice sont complètement identiques avec les feuilles de la plante. Forme, couleur, grandeur, position relative, tout est semblable.

Note 20, p. 221.

Goethe semble dire dans cette phrase qu’il a vu réellement cette soudure s’opérer sous ses yeux ; et cependant il n’en saurait être ainsi, car elle a lieu beaucoup trop tôt pour que nous puissions prendre la nature sur le fait ; il aurait dû s’étayer de nombreux exemples de calices gamosépales qui, en restant accidentellement polysépales, prouvent qu’ils sont composés de parties originairement distinctes, mais constamment soudées, et non pas invoquer un