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LIVRE I, SECTION I.

nos formules, on pourra toujours décider laquelle de ces deux méthodes doit être préférée.

IV. Dans la détermination de l’anomalie moyenne, d’après l’anomalie excentrique, au moyen de la formule XII, art. 8, l’erreur sur la quantité calculée à l’aide des logarithmes, et par suite aussi l’erreur sur l’anomalie moyenne peut atteindre limite qui doit être multipliée par si l’on veut qu’elle soit exprimée en secondes. De là, on peut facilement conclure que, dans le problème inverse où doit être obtenu par tâtonnements au moyen de peut être erronée, de la quantité

quoiqu’elle, satisfasse à l’équation avec toute la précision que les tables permettent.

L’anomalie vraie, calculée au moyen de l’anomalie moyenne, peut donc être erronée pour deux raisons, en considérant toutefois l’anomalie moyenne comme donnée exactement ; premièrement à cause de l’erreur commise dans le calcul de obtenu au moyen de erreur qui, ainsi que nous l’avons vu, est toujours d’une légère importance ; secondement, parce que la valeur de l’anomalie excentrique peut elle-même être erronée. L’effet de cette dernière cause est représenté par l’erreur commise sur multipliée par ce produit devient

si l’on emploie sept décimales. Cette erreur, toujours faible pour les petites valeurs de peut devenir très-grande toutes les fois que cette quantité diffère peu de l’unité, comme le montre la table suivante, qui donne la valeur maximum de cette expression pour certaines valeurs de