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LIVRE I, SECTION I.

ou

Ces formules, ainsi que celles développées dans l’article précédent, s’appuient sur l’hypothèse que et ou plutôt et sont exprimées en parties du rayon(*). Si donc il plaît d’exprimer en secondes les variations des angles et il faudra, ou bien diviser par 206264,8 les termes de ces formules qui contiennent et ou multiplier par le même nombre ceux qui contiennent ou Les formules de l’article précédent, qui, d’après cela sont donc homogènes, n’auront besoin d’aucun changement.

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Il n’est pas inutile d’ajouter quelque chose relativement à la recherche du maximum de l’équation du centre. On voit d’abord immédiatement que la différence entre l’anomalie excentrique et l’anomalie moyenne devient maximum pour cette différence est alors égale à (exprimé en degrés, etc…) ; en ce point, le rayon vecteur est égal à d’où et par suite l’équation du centre laquelle n’est pas cependant sa valeur maximum, puisque la différence entre et peut encore croître au delà de

Cette différence-ci devient maximum pour ou pour relation dans laquelle il faut évidemment considérer l’excentricité comme constante.

D’après cette hypothèse, comme on a généralement

il est évident qu’au point où la différence entre et doit être maximum on doit aussi avoir d’où l’on déduira, d’après les équations VIII et III,

ou

On trouvera de même, c’est pourquoi l’on aura[1]

  1. Il n’est pas nécessaire de considérer les maxima qui se trouvent entre l’aphélie