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LIVRE II, SECTION I.

déjà approximativement connue, à l’aide de trois observations distantes autant qu’on voudra l’une de l’autre. Mais, dans un pareil cas, il sera convenable de faire quelques modifications. Quand, en effet, les observations embrasseront un grand mouvement héliocentrique, il ne sera plus permis de considérer et comme des valeurs approchées de et mais des valeurs beaucoup plus exactes pourront être obtenues au moyen des éléments approximativement connus. D’après cela, on calculera d’un trait de plume, à l’aide de ces éléments, les lieux héliocentriques dans l’orbite pour les trois époques des observations, d’où, en désignant les anomalies vraies par les rayons vecteurs par le demi-paramètre par on obtiendra les valeurs approchées suivantes :

Avec ces valeurs, sera donc établie la première hypothèse, et, en les faisant varier un peu à volonté, la seconde et la troisième ; il n’y aurait, en effet, aucun avantage à adopter ici et pour les nouvelles valeurs (comme nous l’avons fait ci-dessus), puisqu’il n’est plus permis de supposer que ces valeurs s’obtiennent plus exactes. Par cette raison, les trois hypothèses pourront être résolues en même temps ; la quatrième sera ensuite formée d’après les règles de l’art. 120. Au reste, nous n’objecterons rien, si quelqu’un pense que quelqu’une des dix méthodes expliquées dans les art. 124-129, est, sinon plus, au moins presque également prompte, et préfère par suite s’en servir.