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LIVRE I, SECTION III.

que le dénominateur est le double de l’aire du triangle compris entre les extrémités des trois rayons vecteurs, c’est-à-dire entre les trois positions du corps céleste dans l’espace. Toutes les fois que ces positions sont peu écartées les unes des autres, cette aire est toujours une quantité très-petite et certainement du troisième ordre si sont considérées comme de petites quantités du premier ordre. On conclut de là en même temps, que si une ou plusieurs des quantités sont affectées d’erreurs même légères, il pourra en résulter, sur la détermination de , une erreur très-grande ; c’est pourquoi cette méthode-ci n’admet jamais une grande précision, à moins que les trois lieux héliocentriques ne soient distants l’un de l’autre d’un intervalle considérable.

Enfin, du moment que le demi-paramètre sera trouvé, et se détermineront par la combinaison de deux quelconques des équations (I), d’après la méthode de l’art. 79.

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Si nous aimons mieux commencer la résolution du même problème par le calcul de l’angle , nous emploierons la méthode suivante. Nous retranchons, dans les équations (I) la troisième de la seconde, la troisième de la première, la seconde de la première ; nous obtenons ainsi les trois nouvelles équations (II) :

Deux quelconques de ces équations donneront, d’après le lemme II, art. 78, et , d’où l’on obtiendra et par l’une ou l’autre des