Page:Gauss - Théorie du mouvement des corps célestes, traduction Dubois, 1864.djvu/106

Cette page a été validée par deux contributeurs.
87
RELATIONS CONCERNANT UNE SEULE POSITION DANS L’ESPACE.

tenant évident que toutes les équations de l’art. 62 seront aussi applicables à ce lieu, mais pourront être notablement modifiées, puisque exprime une quantité qui s’annule presque en présence de et . Au reste, les mêmes équations pourront évidemment servir si expriment les ascensions droites au lieu des longitudes, et les déclinaisons au lieu des latitudes.

Dans ce cas, seront les parallaxes d’ascension droite et de déclinaison, mais dans l’autre, les parallaxes de longitude et de latitude. Si maintenant est traité comme une quantité de premier ordre, seront du même ordre, et, les ordres supérieurs étant négligés, on déduira facilement, d’après les formules de l’art. 62 :

I.
II.
III.

En prenant l’angle auxiliaire de telle sorte que l’on ait

les équations II et III prennent la forme suivante :

II.
   
III.
   

Il est au reste évident, que dans I et II, afin que et soient obtenues en secondes, on devra prendre pour la parallaxe moyenne du Soleil exprimée en secondes ; mais dans III, on devra prendre pour la même parallaxe divisée par 206265. Enfin, lorsque dans le problème inverse, on voudra passer du lieu affecté de la parallaxe au lieu délivré de cette parallaxe, on pourra, sans nuire à la précision, employer et dans la valeur des parallaxes, à la place de et .

Exemple. Soient l’ascension droite du Soleil pour le centre de la Terre, la déclinaison la distance ensuite, le temps sidéral pour un certain