Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/479

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
467
RÉFUTATION DES MÉTHODIQUES.

lement, comment ne seraient-ils pas plus à l’abri des maladies que les jeunes gens ?


Chapitre li. — Comment il faut juger de la résistance des corps aux maladies, et comment il faut l’obtenir.


Les méthodiques ne savent pas comment il faut reconnaître qu’un homme est endurci contre les maladies ; voilà pourquoi ils ne pourront pas non plus produire [artificiellement] cet endurcissement. Il ne faut pas en effet juger de l’endurcissement du corps comme de celui d’une pierre, du fer, du bois ou de semblables substances, par la dureté et la mollesse ; mais par le fait que ces corps sont capables de remplir leurs fonctions sans obstacle. Celui par conséquent qui veut produire artificiellement un tel endurcissement ne doit pas s’enquérir comment il rendra le corps dur, mais comment les facultés des parties augmenteront et comment les parties rempliront sans empêchement leurs fonctions[1].





  1. Ce traité finit si brusquement, qu’il paraît avoir été mutilé dans les mss. qui nous l’ont transmis. Si de plus, on se reporte au chap. vii, p. 405, et à la fin du chap. xxiii, p. 437, on verra que notre traité ne renferme ni le jugement que Galien promet, ni une certaine discussion qu’il annonce.