Page:Gagnon - Chansons populaires du Canada, 1880.djvu/18

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Retour à la page xvi

xvii
préface
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

… « Monteverde, qui avait fort bien aperçu les résultats de son heureuse témérité, sous le rapport de l’expression dramatique, n’en vit pas les conséquences à l’égard de la tonalité. Attaqué avec violence par quelques zélés partisans de l’ancienne doctrine, particulièrement par Artusi, il ne comprit pas plus que ses adversaires qu’il venait d’anéantir les tons (modes) du chant ecclésiastique dans la musique mondaine. On peut se convaincre, par la lecture de quelques-unes des préfaces de ses ouvrages, qu’il n’avait pas porté ses vues sur cet important objet. Il n’est pas moins certain, cependant, qu’après que l’harmonie des dissonances de septième, de neuvième, et celles qui en dérivent, se fut introduite dans la musique de chambre et de théâtre, il n’y eut plus de premier, de second, de troisième mode, d’authentique ni de plagal, dans la musique : il y eut un mode majeur et un mode mineur ; en un mot la tonalité ancienne disparut et la moderne fut créée. »


Séparateur