être de cette nature, mais dans des proportions plus vastes et plus générales, et pour des causes différentes puisqu’il n’y a pas de pluies : fusion des neiges et infiltrations ?
La baie du Méridien a offert des aspects vraiment curieux. M. Schiaparelli écrit sur son registre, à la date du 30 mai :
« Stupendo il golfo Sabeo ; corni larghi, belli veramente e benissimo separati ». Le lendemain :
Fig. 26. — Détails de l’hémisphère boréal de Mars jusqu’au 50e degré de distance au pôle (1888).
« Golfo Sabeo doppio bello, largo, biforcato e nero ». Le 8 juin :
« I due corni nerissimi e grossissimi ». Le 9,
l’observation montre non seulement ces pointes noires et fortes, mais s’écartant
l’une de l’autre, au lieu de suivre le méridien, et prolongées par l’Hiddekel et le
Gehon. La pointe de droite est noire et allongée, et le Gehon est très marqué
(voy. aussi la fig. 25, du 2 juin). Il y a là une région soumise à de perpétuels
changements, comme je l’ai montré dès la première édition des Terres du Ciel (1877).
L’Arcadie a paru couverte de neige, et la neige olympique de 1879 a été revue.
