Celui du 11 octobre offre les mêmes aspects ; mais, à gauche de la mer Maraldi, on voit une autre mer, la mer Schiaparelli, séparée de la mer Maraldi par la terre de Webb (la carte de Green est inexacte sur ce point).
Enfin, les deux dessins du 15 octobre montrent cette mer Schiaparelli plus
foncée que la mer Maraldi et qui lui paraît réunie (mais elle ne l’est pas toujours) ;
au-dessus, la mer Maunder ; à gauche, l’Œil ou mer Terby ; et celui du
18 octobre présente cet Œil au milieu du disque, entouré par l’océan de la
Rue, dont il est séparé par la terre de Kepler. La région située au-dessous de
Fig. 104. — Dessin de Lockyer, 18 octobre 1862, à 8h 0m.
cet Œil est moins foncée et moins étendue que le 17 septembre : c’est aussi
une région très variable.
Sur tous les dessins, la moitié inférieure ou boréale du disque est presque toujours dépourvue de détails, excepté vers la pointe de la mer du Sablier.
Il résulte clairement de toute cette série d’observations :
1o Permanence des configurations comme positions ;
2o Variations dans l’étendue et dans le ton plus ou moins foncé de ces configurations ;
3o Degrés divers d’obscurité dans les mers : la mer du Sablier, le détroit d’Herschel II, la mer Maraldi, la mer Schiaparelli paraissent généralement les plus foncées.
Au mémoire que nous venons de résumer, M. Lockyer a ajouté la note sui-