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Fig. 24. — Coupe du tiroir Farcot.


tale de cette machine par l’axe du cylindre et du tiroir. A est le cylindre à vapeur, B, le tiroir conduit par un excentrique, suivant le mode ordinaire et portant sa plaque de détente ; C est le condenseur, et p, la pompe à air. La tige du piston conduit une bielle qui attaque l’arbre, XY, au moyen de la manivelle, M. L’arbre de couche reçoit deux poulies-volants, VV′.

Toutes ces pièces sont semblables aux pièces correspondantes de la machine de Watt et de la machine horizontale, que nous avons décrites dans les Merveilles de la science[1].

Un perfectionnement important fut apporté au mode de distribution de la vapeur par la création du tiroir dit tiroir Farcot, du nom de son inventeur, l’éminent ingénieur de l’usine de Saint-Ouen.

La figure 24 représente ce tiroir, qui est destiné à remplacer l’ancien tiroir à coquille, dont il diffère considérablement.

Les canaux d’admission de la vapeur, aa, ont pris un élargissement considérable vers la face supérieure du tiroir, où ils débouchent par plusieurs orifices. Deux plaques mobiles, percées d’ouvertures, qui peuvent coïncider exactement avec celles du tiroir, sont appliquées sur cette face, et y sont maintenues par la pression de la va-

  1. Tome Ier, pages 128, 129.