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de M. Darby dont M. Trotter cite le nom et les paroles à la page 9 de son Rapport, oui, celui qui avait le plus aidé à la séparation, déclara « qu’il pourrait aussi bien s’associer avec les fornicateurs de ce monde qu’avec les conducteurs d’Ebrington Street. » À cette époque nous aurions eu de la peine à nous expliquer ces paroles de la bouche d’un homme auquel on ne peut, du moins, reprocher un défaut d’intelligence — paroles que M. Trotter et ses amis osent reproduire et faire lire pour appuyer un faux système. Mais aujourd’hui, hélas ! nous ne comprenons que trop bien les goûts, les sympathies ou les préférences de M*** pour les fornicateurs de ce monde. On est frappé de l’indigence de preuves que M. Trotter fait paraître à cet endroit de son récit, et si la cause que nous défendons n’avait d’autre intérêt que celui du témoignage qu’il sollicite en sa faveur, nous aurions hâte de jeter un voile lugubre sur toute cette triste histoire plutôt que de recourir à une pareille autorité.

Nous ne voudrions pas nous arrêter sur le terrain des personnalités pour apprécier le caractère particulier des individus. Cependant, qu’il nous soit permis d’exprimer ici une opinion que nous croyons partagée par un grand nombre de personnes : c’est que les frères qui restèrent avec M. Newton, étaient sans contredit les plus spirituels. Le seul reproche qu’on pût leur faire, c’est d’avoir eu la faiblesse d’ap-