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dehors et dans laquelle presque tous ceux qui avaient été un peu considérés parmi les frères, donnèrent leur témoignage solennel quant au mauvais système qui s’était élevé Plymouth et quant à la nécessité de s’en séparer entièrement et absolument. L’un d’eux, M. A. Campbell, dit « qu’il pourrait aussi bien s’associer avec les fornicateurs de ce monde qu’avec les conducteurs d’Ebrington-Street à Plymouth. » Les témoignages de MM. Macadam, Harris, Lean, Hall, Young et autres furent également solennels et décisifs. Il n’y eut presque pas de frères dont les noms fussent connus parmi les saints, comme travaillant dans la Parole et veillant pour les âmes, qui n’acquiesçassent pas dans ce moment à la douloureuse nécessité de se séparer de ce système mauvais et démoralisant.

Maintenant nous arrivons à une nouvelle époque de cette lamentable histoire. Jusqu’ici le mal s’était borné au renversement de toutes les vérités qui, par la grâce du Seigneur, avaient été remises en lumière parmi les frères ; à l’établissement, dans une mesure alarmante, des prétentions et du pouvoir cléricaux ; à des efforts pour former un parti tendant à ces fins par des moyens indiquant la perte complète de l’intégrité morale de la part de ceux qui les employaient, et très-propres à corrompre les autres par leurs effets sur eux : mais maintenant nous verrons attaquer les fondements de la foi par l’introduction de fausses doctrines concernant le Seigneur lui-même. On savait que des choses étranges avaient été enseignées antérieurement. Dans ses « Pensées sur l’Apocalypse », M. N. avait enseigné l’étonnante doctrine que, dans la gloire future, les saints participeront à la toute science et à la présence en tout lieu du Seigneur lui-même. D’autres idées également étranges avaient été mises en avant sur d’autres sujets, mais ce ne fut qu’après l’assemblée de Londres en février 1847, que