Page:Du Sommerard - Notices sur l’hôtel de Cluny et le palais des Thermes.djvu/112

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
113
PIÈCE DE HENRI IV.

descripteur, déjà peut-être au-dessus de notre portée, pauvre apédefte que nous sommes, coupons court à notre longue excursion dans le domaine des vieux us, après avoir, pour rattacher la fin au commencement, jeté un coup d’œil, du petit oratoire du fond, qui forme tribune pour la chapelle, sur les ruines très pittoresques, vues de ce point, du vieux palais des Thermes. Il ne nous restera plus qu’à prendre congé, en consacrant notre visite, au moins[1] par une signature, sur l’album du maître du logis qui, par un surcroît de manie sans doute, paraît tenir à ce petit soin[2].


  1. L’article très-spirituel de M. Émile Deschamps, que nous reproduisons en entier dans la note (V), doive la modestie du propriétaire de la collection en souffrir, prouvera que les visiteurs ne se bornent pas toujours à signer sur l’album. L’auteur de cet article léger et tout dramatique, n’ayant visité qu’une seule fois, rapidement et sans se faire connaître, la collection qu’il décrit, a dû nécessairement puiser dans sa riche imagination, pour suppléer à ce que sa mémoire ne lui reproduisait pas ; aussi ne donnons-nous pas ce compte-rendu des impressions d’un visiteur, comme un portrait, mais comme une fort jolie esquisse de l’effet produit à la première vue, par cette collection, sur un adorateur des charmes… de la vieille France.
  2. En fait de manie, le propriétaire de la collection a encore celle de recommander aux visiteurs de ne toucher que des yeux. Il est payé pour cela. Moyennant ce petit contrat synallagmatique, il se fait un plaisir d’ouvrir son appartement à peu près deux fois par mois, à jours indéterminés, qu’il indique à l’avance aux personnes qui veulent bien lui faire remettre leur demande.