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lo et Jupiter (Métamorphoses d’Ovide, I, VIII).


Cf. avec une autre pièce de Christine sur le même sujet, Autres Balades, No L, p. 264.

Publiée par M. Paulin Paris (Op. cit., V, p. 155).

Adonis (Métamorphoses d’Ovide, X, VIII).

Éloge d’un chevalier que Christine compare aux neuf héros qui ont été choisis dès les premières années du XIVe siècle comme les types de la vaillance et ont donné lieu à la légende des neuf preux (Voy. Bulletin de la Société des Anciens Textes, 1883, pp. 45-54).

Au vers 10 de cette pièce il a été imprimé par erreur Ottonien pour Ottovien, c’est-à-dire Octavien, premier nom de l’empereur Auguste.

Le refrain de cette ballade est un des proverbes les plus répandus de l’époque (voy. des exemples analogues dans Leroux de Lincy, Livre des Proverbes, 1, p. 240).

Elle a été publiée par M. Leroux de Lincy (Chants hist. Paris, 1841, I, p. 276 à 278).

Cette pièce qui exprime si bien toute la part que Christine prenait à la douleur publique, a dû être composée au commencement de l’année 1394 quelque temps après ce funeste divertissement de cour connu dans l’histoire sous le nom de « ballet des Ardents » et qui frappa si vivement l’imagination du roi.