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RÉSUMÉ DES QUATRE CHAPITRES PRÉCÉDENTS,
AVEC REMARQUES SUR L’HYBRIDITÉ.
Sur les effets du croisement. — Influence de la domestication sur la fertilité. — Reproduction consanguine. — Bons et mauvais effets résultant des changements dans les conditions extérieures. — Croisements entre variétés pas toujours fertiles. — Différences de fécondité entre les espèces et les variétés croisées. — Conclusions relatives à l’hybridité. — Explication de l’hybridité par la progéniture illégitime des plantes dimorphes et trimorphes. — Stérilité des espèces croisées due à des différences circonscrites au système reproducteur, et ne s’accumulant pas par sélection naturelle. — Motifs pour lesquels les variétés domestiques ne sont pas mutuellement stériles. — Exagération des différences dans la fécondité des espèces et celle des variétés croisées. — Conclusion.


SÉLECTION PAR L’HOMME.
Difficulté de la sélection. — Sélection méthodique, inconsciente et naturelle. — Résultats de la sélection méthodique. — Soins à prendre. — Sélection des plantes. — Sélection chez les anciens et les peuples à demi civilisés. — Attention portée sur des caractères même peu importants. — Sélection inconsciente. — Les animaux domestiques ont, sous l’action de la sélection inconsciente, changé lentement avec les circonstances. — Influence qu’exercent différents éleveurs sur une même sous-variété. — Action de la sélection inconsciente sur les plantes. — Effets de la sélection manifestés par l’étendue des différences existant sur les points les plus recherchés par l’homme.


SÉLECTION (suite).
Action de la sélection naturelle sur les produits domestiqués. — Importance réelle de caractères insignifiants en apparence. — Circonstances favorables à la sélection par l’homme. — Facilité à empêcher les croisements, et nature des conditions. — Attention et persévérance nécessaires. — Circonstances favorables résultant de la production d’un grand nombre d’individus. — Il n’y a pas formation de races distinctes lorsqu’il n’y a pas de sélection. — Tendance à la dégénérescence des animaux très-améliorés. — Tendance chez l’homme à pousser à l’extrême la sélection de chaque particularité, d’où divergence des caractères, et rarement convergence. — Tendance qu’ont les caractères à continuer à varier dans la direction suivant laquelle ils ont déjà varié. — La divergence des caractères, jointe à l’extinction des variétés intermédiaires, conduit à la différenciation de nos races domestiques. — Limites à la sélection. — Importance de la durée du temps. — Mode d’origine des races domestiques. — Résumé.