cher frère n’aime pas cette expression, « l’économie de l’Église ; » en effet elle ne me parait pas très-exacte à moi-même ; mais il me suffit que tout le monde me comprenne. Ce qui m’importe, c’est le fond de la question. Mais n’est-il pas surprenant que dans les pages mêmes où ces expressions sont si fortement blâmées, nous trouvions les paroles suivantes : « Il s’agit de tout autre chose. L’économie de la nouvelle alliance subsiste » (pag. 31 de la réponse de M. Rochat). Où se trouve cette expression dans la Parole ? Notre frère ne pense t-il donc pas avec la Bible en ceci ? Au fond je crois que mon idée est plus exacte que la sienne. Je ne suis pas entièrement content de ma phrase ; la sienne est peut-être plus selon les pensées traditionnelles. En cela elle se recommande davantage, et sera plus facilement adoptée ; mais en quoi est-elle plus scripturaire ? Quant à moi, je ne blâme point notre frère de ce que, pour exprimer sa pensée, il a choisi les paroles qu’il a trouvées les plus propres à atteindre son but. Eh bien ! qu’il me pardonne aussi mes expressions. Sur un point aussi éminemment important pour toute l’Église, on peut bien passer sur de telles observations.
Il y a encore une chose qui paraît avoir blessé notre frère, c’est le désir si souvent exprimé dans le traité, qu’on ait plus d’humilité. J’ai parlé de la tendance du système à produire de l’orgueil, mais je n’ai jamais parlé de l’orgueil individuel. La brochure me fournit un exemple très-clair du mal que j’ai voulu signaler : « Si l’Église, dit l’auteur (page 107), veut qu’on respecte ses décisions, il faut qu’elle les fasse de manière à pouvoir dire, en s’appuyant avec pleine conviction sur la Parole : Il