pas absolument sur Dieu. Nous le savons par l’expérience de chaque jour.
Il est donc révélé que le mystère d’iniquité aura son cours. Ici il ne s’agit pas de conseils, mais d’un mal fait dans le temps. Il s’agit ici de ce mystère d’iniquité ; la révolte n’est pas un mystère. Il n’y a pas besoin d’une révélation pour nous faire savoir qu’un homme qui renie Jésus-Christ n’est pas chrétien. Il le dit. Mais ici c’est un mal qui s’est mis en train dans le sein de la chrétienté en relation avec le christianisme, dont le méchant sera la pleine révélation, comme la gloire de Christ et de son Église sera le plein accomplissement du mystère de Jésus-Christ. Le mot iniquité et le mot méchant sont les mêmes dans l’original, sauf que l’un indique la chose, l’autre la personne ; c’est l’iniquité et l’inique par excellence. Ce mystère d’iniquité donc se mit en train du temps de l’Apôtre ; plus tard, le voile devait être ôté, l’apostasie devait être là, et enfin le méchant trouver sa fin par l’illustre avénement de Christ. Ainsi doit finir l’économie : voilà ce que nous révèle ce passage. Aussi comme nous le voyons ailleurs, ce sera pour introduire la gloire et le règne de Christ, afin que toute la terre soit remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel.
Quoi qu’aient dit les chrétiens et les théologiens, sur la parabole de l’ivraie, (Matth. 13), je me permets de dire qu’elle nous enseigne bien autre chose que ce que notre cher frère peut y trouver (p. 55). Il nous dit que partout où le Seigneur sèmera ou fera semer le bon grain, l’ennemi viendra aussi semer l’ivraie, et qu’il en sera ainsi jusqu’à la fin. Ce n’est pas du tout ce que dit la parabole, quoique cela puisse être vrai en soi.