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par Satan à l’économie elle-même, pendant que les hommes dormaient, et du rétablissement de l’économie sur son ancien pied. Cette question est résolue nettement et avec autorité par le Seigneur d’une manière négative ; car il est dit que, pendant la durée de l’économie, il ne sera pas porté remède au mal ; que la moisson, c’est-à-dire, le jugement, l’extirperait et que jusqu’alors le mal continuerait. Souvenons-nous ici que notre séparation du mal et notre jouissance de la présence de Christ avec deux ou trois est tout autre chose que la prétention de rétablir l’économie, maintenant que le mal l’a envahie. L’une de ces choses est en même temps un devoir et un privilége ; l’autre, c’est de l’orgueil et du mépris des instructions de la Parole. »

Nous nous trouvons dans l’embarras pour prouver à l’auteur qu’il tire de ce passage des conclusions tout-à-fait fausses. Lorsque quelqu’un fait dire à un passage ce dont il ne paraît pas dire un mot ; on est presque tenté de s’en tenir avec lui à une dénégation, et de se contenter pour toute réfutation de présenter le passage, tel que l’Esprit Saint nous l’a donné, en disant aux lecteurs : Jugez s’il y a dans cette portion des Écritures, ce que l’auteur y a vu ? Nous prions donc ceux qui aiment la vérité, de relire cette parabole et de voir s’il y est question d’une économie manquée, que Dieu défend de rétablir. — Quant à nous, dans notre simplicité, nous ne savons y voir autre chose, avec beaucoup de chrétiens et de théologiens anciens et modernes, sinon que le Seigneur prédit