ser les dons, il dit : [1] « Le chef de l’Église saura bien envoyer en son temps des Docteurs, des Anciens, des Diacres, sans que nous ayons besoin de les faire avant qu’il les envoie. » C’est là ma pensée ; je la crois la pensée de Dieu sur ce sujet ; mais je m’arrête là, désirant marcher dans l’humilité, priant ardemment que Dieu suscite de tels hommes pour les besoins de l’Église. Je bénis aussi Dieu pour les dons inférieurs peut-être, mais utiles, qu’il daigne donner en attendant, et j’agis sur les principes universels de la Parole qui s’appliquent à un tel état de choses. Voyez 1 Pierre, v, 5 ; 1 Cor. xvi, 10, 11, 12, 14, 15, 16, 18 ; Ph. ii, 20, 30, et d’autres passages.
C’est un état de faiblesse sans doute ; mais dans cet état, si l’on s’attend à Dieu, et si on l’honore, « à celui qui a il sera donné davantage. » Il honorera notre attente. Mais voici comment notre frère continue : « En attendant, choisissons pour l’ordre et la bienséance des hommes qui président, qui fassent marcher les affaires, et qui, selon le don qui est en eux, remplacent jour par jour, selon leur pouvoir, les charges qui ne sont pas encore manifestées. » On avoue donc qu’en attendant que Dieu agisse, il faut l’action de l’homme pour remplacer les charges qui ne sont pas encore manifestées. C’est là le nœud de la question. Où se trouve une telle chose dans la Parole ? Où y a-t-il une trace d’un tel principe, d’une telle idée ? Il résulte de cela que si quelque vrai don de Pasteur ou d’Ancien se manifeste, l’organisation étant déjà complète, il faut