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CHAPITRE XI.

attaque des montagnes.


Les rapports stratégiques qui existent entre les montagnes et la défense et que nous avons développés dans les chapitres XV, XVI et XVII du livre de la défensive jettent déjà une lumière suffisante sur l’influence générale que ce genre d’obstacles exerce sur l’offensive. Nous avons alors fait voir dans quelles conditions une montagne constitue réellement une ligne de défense, et nous pouvons en déduire quels sont, à ce propos, ses rapports avec l’offensive. Nous en sommes arrivé à cette conclusion principale que l’on peut entreprendre la défense d’une montagne aux deux points de vue très différents d’un combat subordonné ou d’une bataille générale, et que, si, dans la première hypothèse, les désavantages sont pour l’attaque parce qu’alors tous les obstacles sont contre elle, dans la seconde au contraire tous les avantages sont de son côté.

Un attaquant assez fort et assez résolu pour rechercher les grandes solutions trouvera donc certainement son compte à joindre le défenseur dans les montagnes.

Mais, nous l’avons déjà dit et devons encore le répé-