Pour les rentes à Dourdan | 346 | liv. |
Hors Dourdan |
378 | |
Pour les loyers à Dourdan | 260 | |
Hors Dourdan |
142 | |
Total |
1126 | liv. |
Il y avait en plus les quêtes qui rapportaient fort peu, car sur les cinq cents paroissiens, chiffre que Saint-Pierre ne dépassa point, plus de la moitié se composait de pauvres artisans et d’indigents nourris par la charité. Les meilleures recettes étaient peut-être celles des quatre quêtes que la paroisse avait droit de faire à Saint-Germain aux quatre fêtes solennelles. — Les bancs ne donnaient que quelques livres, car l’ancien taux des locations n’avait pas changé. Le droit de fosses fut longtemps très-minime : on ne payait que 3 livres pour enterrer une grande personne dans l’église, et 30 sols pour les enfants. La fabrique, très-pauvre, obtint, le 22 décembre 1691, une sentence de l’official de Dourdan qui portait ce droit à 18 livres pour une grande personne et à 6 ou 9 livres pour les enfants.
Les dépenses montaient à 665 livres vers 1700, et à 900 livres en 1749. Les honoraires du curé étaient de 318 livres. Le traitement du vicaire revenait à 200 livres ; celui des deux chantres était de 40 liv. ; celui des deux bedeaux de 64 livres. Il y avait 30 livres par an attribuées au vicaire, par fondation des Yvon, au xviie siècle, « pour faire les petites écolles » aux pauvres de la charité de Saint-Pierre[1]. Ce soin ayant été négligé, une sentence du bailliage de Dourdan, du 11 mai 1737, diminua de 35 livres les appointements du vicaire pour former ceux d’un maître d’école, portés à 60 livres en 1764. Le vicaire lui même finit par être supprimé par manque de prêtres et insuffisance de ressources.
- ↑ Voir, sur la Charité de Saint-Pierre, le chapitre de l’Hôtel-Dieu.