te sorte de caractères, j’ai fait mettre en Italique les petits mots suivis d’un e muet, & le petit extrait de l’Histoire sainte.
J’appelle mes Syllabaires Méthodiques, & je pourois peut être les appeller Géométriques ; parce que toutes les parties en sont liées par une suite si naturèle, que ce qui est dans les commencements ou au milieu, sert comme de principe de la prononciation de ce qui suit.
Quelques persones diront peut-être, pourquoi produire tant de différents & de nouveaux expédients pour aprendre à lire ? A quoi bon tant de syllabaires Latins & François ? C’est multiplier les êtres sans nécessité ; puisque jusqu’à présent on a apris sans tout cela. C’est mal-à-propos faire changer de route aux Maîtres & aux Enfants, & leur doner une nouvelle peine qui tombe en pure perte.
Suppl. au Trait. de la
manière d’enseigner & d’étudier
Part. I. §. 2.A ce mot de nouveauté, « repond
M. Rollin au sujet du Bureau Typographique
auquel on faisoit pareil reproche,
il est assez ordinaire & assez
naturel qu’on entre en défiance, &
qu’on se tiène sur ses gardes : disposition
qui me paroit fort sage & fort