poſoient du tems d’Horace, étoient réduites dans le IV. ſiécle. Le Caractère de qualité générale, que nous avons dit, convient donc exactement au lieu découvert. Ceux de la qualité particulière de toutes les portions qui le compoſoient, ne s’y annoncent pas d’une manière moins naturelle.
CXII. Deuxièmement ceux de qualité particulière, & premièrement celui de l’habitation.
La partie la plus diſtinguée, d’une poſſeſſion ruſtique, qu’on deſtine à être en même tems un lieu de plaiſance, eſt l’habitation. En expoſant dans la I. Part, le caractère, que celle qu’Horace eut à ſon Uſtique forme, nous avons vu qu’elle dut être aſſortie à ſes principes. Le Poëte étoit encore plus Philoſophe. Je ne dis pas qu’il l’étoit différemment, de ce que le ſont ceux qui en affectent le nom de nos jours, où l’on ne paroit entendre par lui, qu’un homme de quelque esprit & de quelque culture hardi à fronder les principes le plus Philoſophiques même ; parceque une Philoſophie pareille eſt bien loin d’être ce qu’Horace n’appelle que la première ſageſſe, qu’il dit conſiſter à avoir détruit la folie[1]. Sa Philosophie étoit différente de celle des Philoſophes an-
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Sapientia prima… ſtultitià caruiſſe.
Hor. lib. I. ep. 1.
