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lui de Vicovaro en préſente un entr’autres fort conſervé, mais médiocre. On ne doit pas compter cependant avec les Antiquaires de Tivoli pour ruines de Maiſ. de C. celles qu’on aperçoit dans ce dernier, au lieu appellé li Réali, parceque d’après les vers d’Horace qui aprend que l’Anio traverſoit l’antique Tibur[1], on ne peut s’empêcher de dire que toute cette partie appartint à la Ville même.

Tel & plus conſidérable fut l’antique Tibur. Ce qui prouve la première choſe que j’en ai dit, que ce lieu nommé par l’opinion est très-important en lui même. Ce que j’ajoutai, qu’il ne l’eſt pas moins relativement à l’opinion même, eſt également fondé.


CXLVIII. Examen de l’opinion qui place la Maiſ. de C. à Tibur.

On peut conſidérer cette Opinion, ou en tant qu’elle nomme en général Tivoli, ou comme ſuppoſant que ſi Horace n’y eut pas ſon principal Chateau, il n’y manqua pas au moins de quelque petite Maiſon, ou enfin comme montrant préciſément les ruines de S. Ant., comme celles de l’habitation quelconque du Poëte.

Une telle opinion ne peut-être jugée

  1. Quæ Tibur aquæ perfluunt. Hor. lib. IV. od. 3.