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de Campagne d’Horace. I. Part.

ce ſecond genre plus loin que dans le premier, il étoit très facile qu’il rencontrat des Coins qui ſe trouvoient dans le cas exprimé par l’Eſclave.

Le Texte parle des prairies ainſi qu’il a fait des Vignes comme d’une partie de la Campagne, qui concouroit à procurer l’opulence d’Horace. Mais cela pourroit ne prouver ſinon que les Hotels d’Horace n’étoient pas fameux par leurs Écueries. S’il n’avoit que le Mulet écourté qui le portoit lui & tout ſon bagage jusqu’à Tarente, il falloit peu de Prairies, pour avoir du Foin de reſte. Ce qui fait croire que l’abondance dont parle le texte étoit plutot relative qu’abſolue, c’eſt que dans l’Épitre à l’intendant il ne parle qu’au ſingulier, du Pré qu’il falloit défendre par des levées des attaques d’une Rivière que ſa ſituation au milieu des Montagnes de la forme que nous avons dit, devoit conſidérablement enfler aux moindres pluyes[1]. Outre que les oliviers, & les fruitiers d’Horace ne ſont pas ſuſceptibles des exceptions que nous venons de donner aux prés, l’a-

  1.                 Rivus, ſi decidit imber
    Multa mole docendus aprico parceie prato. Ibid.