de la Bataille d’Actium[1].
CLXXX. Fêtes brillantes, & voluptueuſes qu’on voïoit continuellement ſus le Lucrin.
Mais on voit que ce devoit être le Lucrin par un endroit d’Ausone qui y peint, tant l’Égipte & le Latium aux mains tels qu’on les avoit vus sous le Promontoire de Leucade, que le Choc furieux dont Myles avoit été témoin[2] ; par où nous aprenons qu’on ne representa pas seulement sur le Lucrin la bataille d’Actium gagnée contre Antoine soutenu de toutes les forces de Cléopatre qui delivra enfin César d’un Compagnon importun ; mais encore celle dont j’ai parlé qui s’étoit donnée entre Myles & Nauloque contre Pompée qui l’avoit défait d’un ennemi dangereux. Tantot & plus fréquemment c’étoient des spectacles le plus précieux aux yeux de la Molesse. J’en recueillirai quelques traits d’après Sénéque. Des Barques le plus délicatement peintes, ou le plus richement dorées, y étoient chargées de Campagnies, qui ne pensoient
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Interdum nugaris rure paterno.
Partitur lintres exercitus ; Actia pugna.
Te duce per pueros hoftili more refertur.
Adversarius est Frater, Lacus, Adria ; donec.
Alterutrum velox victoria fronde coronet.
Consenrire fuis studiis (Auguste même) qui crediderit te
Fautor utroque tuum laudabit pollice ludum.
Hor. lib. I. ep. 18. - ↑
Tales Cumano despectat in æquore ludos…
Quum Venus Actiacis Augusti læta triumphis,
Ludere lascivos fera prælia jussit Amores,
Qualia Niliacæ classes Latiæque triremes.
Subter Apollinea gesserunt Leucados arces,
Aut Pompeïani Mylasena pericula belli
Euboïcae referunt per Averna Sonantia cumbae:
Auſon. edyl. X.
