fatigues partagées. C’est une occupation chère
aux Romains, utile à la réputation, aux membres
et à la santé ; d’autant que tu es robuste, que tu
dépasses un chien à la course et que tu peux
lutter contre un sanglier. Ajoute que nul ne manie
d’une façon plus brillante les armes viriles. Tu
sais combien on t’applaudit quand tu soutiens les
combats du Champ-de-Mars. Tout jeune, tu as
subi la rude discipline et fait les guerres Cantabriques, sous le chef qui vient de détacher nos
enseignes des temples des Parthes et qui complète
aujourd’hui ce qui peut manquer aux armes Italiques. Mais, afin que tu ne te retires point sans être
inexcusable, bien que tu aies soin de ne faire rien
qui passe la mesure exacte, cependant, à la campagne paternelle, tu t’occupes parfois de bagatelles.
On se partage deux flottes de petits bateaux, et,
sous ton commandement, tes esclaves représentent
la bataille d’Actium. Ton frère est le chef ennemi,
la pièce d’eau est l’Hadria, et on se bat jusqu’à
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livre i, épitre xviii.