Ἀκτῇ ἔπι προὐχούσῃ, ἐπὶ πλατεῖ Ἑλλησπόντῳ,
Ὤς κεν τηλεφανὴς ἐκ ποντόφιν ἀνδράσιν εἴη
Τοῖσ', οἳ νῦν γεγάασι καὶ οἳ μετόπισθεν ἔσονται.
(Odyss., xxiv, v. 80.)
Il faut convenir que les pyramides des rois égyptiens sont bien peu de chose comparées à la gloire de cette tombe de gazon chantée par Homère, et autour de laquelle courut Alexandre.
Mais le constant zéphyr.
Zéphyr est pris ici, comme dans l’antiquité, pour le vent d’ouest. Ce vent règne au printemps sur la Méditerranée.
Nous fûmes jetés tantôt sur les côtes de l’Éolide.
L’Éolide, aujourd’hui toute la côte qui s’étend depuis Smyrne jusqu’à Adramiti. J’ai traversé par terre ce beau pays, en me rendant de Smyrne à Constantinople. Le second volume du Voyage de M. de Choiseul, qui vient de paroître, ne laisse plus rien à désirer pour la description de ces lieux à jamais célèbres.
Cette montagne… avoit dû servir de statue à Alexandre ; cette autre montagne est l’Olympe, etc. ; jusqu’à l’alinéa.
On sait qu’un sculpteur proposa de faire du mont Athos une statue d’Alexandre. — Olympe, Tempé, Délos, Naxos, trop connus pour en parler. — Cécrops, Égyptien, premier législateur d’Athènes. — Platon donnoit quelquefois des leçons à ses disciples sur le cap Sunium. — Démosthène, pour s’accoutumer à parler devant le peuple, haranguoit les vagues de la mer. — Phryné se baignant un jour sur le rivage près d’Éleusis, les Athéniens la prirent pour Vénus.
Devant nous étoit Égine, etc.
On peut lire la lettre de Sulpitius à Cicéron (lib. iv, epist. v, ad familiares), dont ce passage est une imitation.