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tion. Tendance du système américain dans ce sens. 435

§ 
7. — Chiffre insignifiant des pertes pour les banques américaines sous le système d’action locale, avant 1837. Pertes énormes pour la population anglaise par les faillites des banques privées. 
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§ 
8. — Les banques de New-England sont un peu plus que de grandes institutions d’épargne. Forte proportion de leur capital au montant des prêts. Fermeté de leur action. La fermeté décline à mesure que l’on s’avance vers les États à population peu dense de l’ouest et du sud. 
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§ 
9. — La centralisation accrue dans les vingt années dernières produit fermeté moindre dans la circulation monétaire ; — ce qui se doit attribuer à la poursuite d’une politique qui vise à édifier un trafic étranger aux dépens du commerce domestique. Le maintien d’une circulation saine et stable est incompatible avec l’existence d’une balance défavorable de négoce. Cette balance est défavorable par rapport à tous les pays purement agricoles. 
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§ 
10. — Instabilité de la politique américaine. Périodes de protection et de libre-échange alternant entre elles. La prospérité, compagne invariable des premières ; et la banqueroute pour le peuple et l’État, la compagne des autres. 
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§ 
11 — Les primitives administrations fédérales s’abstiennent d’intervenir dans les institutions locales. Accroissement de centralisation depuis l’adoption de la politique qui donne au trafic la suprématie sur le commerce. 
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§ 
12. — La stabilité de la circulation monétaire, dans l’Union, se trouve exister en raison directe de la liberté d’association pour la création de banques locales. Le système américain est plein d’anomalies, — l’action locale tendant vers la paix, le commerce et la liberté ; tandis que l’action centrale tend vers la guerre, le trafic et l’esclavage. 
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CONTINUATION DU MÊME SUJET.
§ 
1. — Doctrines de M. Hume, en matière de monnaie. Elle sont en contradiction formelle avec tous les faits de l’histoire. 
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§ 
2. — Cette observation lui a échappé : qu’en même temps que l’augmentation de la quantité de monnaie élève les prix des denrées brutes, elle abaisse ceux des produits achevés. 
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§ 
3. — Il est inconséquent avec lui-même. Son mode d’étudier l’action sociale est celui que M. Comte qualifie de mode métaphysique. 
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§ 
4. — Son erreur de supposer que lorsque la quantité de monnaie diminue, la circulation de ce qui en reste s’accélère. Les faits réels sont précisément le contraire, — la circulation alors diminuant plus vite que la quantité. 
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5. — Il voit juste lorsqu’il affirme qu’il n’y a point à craindre de balance défavorable du négoce pour tout pays qui « conserve avec soin sa population et ses manufactures. » 
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§ 
6. — Concordance générale entre les vues de Hume et d’Adam Smith. 
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7. — Inconséquences du dernier. Sa théorie sur la monnaie est en contradiction directe avec les faits. 
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§ 
8. — Le grand besoin d’une société c’est le médium de circulation ; d’où vient le désir dans toutes les communautés d’établir une balance favorable de négoce. Inconséquences des opposants à cette idée. 
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