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et plus petits que b, où a et b sont deux nombres réels quelconques, a < b.

Car tous ces ensembles ordonnés vérifient les trois conditions exigées de M dans notre théorème. (Journal de Crelle, t. LXXVII, p. 258.)

Si nous considérons de plus les ensembles de types η + η, ηη, (1 + η)η, (η + 1)η, (1 + η + 1)η, on voit, d’après les définitions données au § 8, que ces trois conditions sont remplies pour chacun d’eux. Donc

(7) ηη + η = η.
(8) ηηη = η.
(9) η(1 + η)η = η.
(10) η(η + 1)η = η.
(11) η(1 + η + 1)η = η.

L’emploi répété des formules (7) et (8) nous conduit, pour un nombre fini ν, aux formules

(12) η.ν = η
(13) ην = η.

Au contraire, on voit facilement que pour ν > 1, les types 1 + η, η + 1, ν.η, 1 + η + 1, sont différents entre eux et différents de η.

D’ailleurs on a :

(14) η + 1 + η = η.

Au contraire η + ν + η est différent de η pour ν > 1.

Enfin il est bon d’observer que

(15) *η = η.

§ 10.Les séries fondamentales contenues dans les ensembles ordonnés transfinis.

Considérons un ensemble transfini simplement ordonné quelconque M. Chaque partie de M est un ensemble ordonné. Il y