Page:Bossert - Essais sur la littérature allemande, Série I, 1905.djvu/110

Cette page n’a pas encore été corrigée

Auguste, son meilleur ami après Schiller, en 1828 (le 14 juin). Son fils, Auguste de Goethe, conseiller à la Chambre des comptes, mourut subitement pendant un voyage à Rome, le 30 octobre 1830. Lui-même s’affaiblit au mois de mars 1832. Dans la nuit du 19 au 20, il eut une crise, dont il parut se remettre les jours suivants. Le 22, vers midi, il s’endormit dans son fauteuil. Sa dernière parole avait été : « Qu’on laisse entrer plus de lumière! »

Goethe a beaucoup écrit et dans tous les genres; il a semé, en outre, beaucoup d’idées dans sa correspondance, qui est aujourd’hui presque entièrement publiée, et dans ses conversations, dont une partie a été recueillie par ses amis. Nous venons de passer en revue ceux de ses ouvrages où se montrent surtout le développement et les transformations de son esprit. Mais il faut citer encore, dans le genre dramatique : Les Complices (7), comédie en trois actes (1769); Prométhée, un beau fragment, deux actes et un monologue, écrits en 1774, publiés en 1830; Jéry et Baetely, un petit opéra, qui a été porté sur la scène française sous le titre du Chalet, et qui fut écrit en 1779, lors du second voyage de Goethe en Suisse, et publié en 1787; Le Grand Cophte, une comédie en cinq actes sur l’affaire du Collier (1792); Pandore, un pendant de Prométhée, et qui resta, comme lui, un fragment; enfin, deux pièces politiques, une