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Mlle MARIE-CLAIRE DAVELUY



Cette historienne grave et consciencieuse, d’allure patriotique et de sens pratique remarquable, occupe déjà depuis quelques années une place enviable dans le monde des lettres. Elle s’est faite remarquer dans le Petit Canadien, organe de la Société St-Jean-Baptiste de Montréal et dans la Bonne Parole, par ses esquisses des figures de Montréal d’autrefois, figures encore peu connues telles que Marie Rollet, Catherine Mercier, Martine Messier, Barbe Poisson, Élisabeth Moyen, l’héroïne de l’Oublié de Laure Conan, et M. de Puissieux, le bienfaiteur de Maisonneuve, — par ses dialogues spirituels et pleins de verve, — par ses conférences historiques sur la Sœur Marie Morin, la doyenne des femmes de lettres canadiennes-françaises, et sur Marie Rollet, la digne épouse du premier défricheur du Canada[1], — et par ses articles sur la question de la langue française dans les écoles d’Ontario. Son œuvre dominante est l’Histoire de l’Orphelinat catholique de Montréal, parue en novembre dernier.

« Je viens de lire, nous dit Colette (Mlle E. Lesage) dans la Presse du 8 novembre 1919,

  1. Ces conférences ont été publiées, l’une dans la Bonne Parole de juillet 1919, l’autre dans le Rapport des fêtes du IIIe centenaire de Louis Hébert.