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et tout le mouvement des instituteurs syndicalistes, et, dans notre Conférence du 16 mars 1907 sur les Instituteurs, ce que nous disions : « Le syndicat, peut-être la petite patrie de demain pour un grand nombre de Français. »

(17) Note de la page 150. — Pierre de Rozières est tombé le même jour et au même endroit qu’Hugues de Castelnau qui faisait partie, lui aussi, de cette 70e division de Lorraine où son père le général de Castelnau a laissé tant de souvenirs parmi les anciens du 37e de Nancy, versés au 237e et au 360e. Il est enterré dans le cimetière de la paroisse du Petit-Servins, près d’Ablain-Saint-Nazaire, à l’ombre de l’église où tant de fois il est venu demander à Dieu la victoire de nos armes et sûrement offrir sa vie.

(18) Note de la page 162. — La grande parole initiale de Déroulède sur laquelle fut bâtie la Ligne et qui l’anime toujours (je la rappelai le 12 juillet 1914 en acceptant, bien indigne, la succession de notre chef), c’est : « Républicains, Bonapartistes, Légitimistes, Orléanistes, ce ne sont là, chez nous, que des prénoms. C’est Patriotes, le nom de famille. »