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Choisir un rameau bien constitué, de grosseur moyenne ; les trop gros sont creux, les trop petits sont chétifs. Conserver le talon si possible et 3 ou 4 yeux sur la longueur (fig. 21).

Nous ferons les mêmes observations pour les racines-boutures (fig. 20). En les extirpant de la souche-mère, à la chute des feuilles et en les mettant en jauge toutes préparées de longueur (de 0m,05 à 0m,15), complètement recouvertes de terre, à l’ombre, il s’opérera chez elles un travail de mise en sève préparant leur bourgeonnement pour l’époque du greffage.

Avec les Aralias, les Bignones, les Clématites, les Pivoines, on peut greffer au moment de la division des racines-sujets.

Au moment de greffer, on assortira les racines aux greffons, en mettant en contact sujet et greffon de diamètre analogue, le greffon étant plutôt moins gros que le sujet.

[4.4]

choix des greffons

[4.4.1]On nomme greffon l’arbre, le rameau ou le bourgeon que l’on greffe sur le sujet et que l’on désire propager. Quand le greffon n’est pas un végétal complet, le végétal qui fournit le rameau ou le bourgeon-greffe est appelé mère ou étalon.

Habituellement, on appelle mère la plante qui fournit les sujets, et étalon celle qui fournit les greffons. Dans le langage pratique, on confond