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plication du plant, les autres la transformation du cépage, et d’autres encore la construction du cep. Qu’il nous suffise de citer les greffes en approche (fig. 40, 41, 153, 154), la greffe en bifurcation (fig. 79), la greffe-provin (fig. 126), la greffe en incrustation (fig. 127), la greffe anglaise (fig. 83, 87), et même l’écussonnage (p. 171), sans compter les procédés plus ou moins fantaisistes ou pratiqués à l’état herbacé ou sous verre.

En même temps qu’elle adoptait les systèmes en fente et à l’anglaise, la grande culture étudiait la greffe en coin ou en fente pleine, qui est en quelque sorte la contre-partie de la greffe à cheval (fig. 87) ; mais elle a le tort d’obliger à fendre la moelle du sujet, et nous lui préférons la greffe en tête dans l’aubier (fig. 62, p. 127).

Le désir d’éviter une blessure à l’étui médullaire a sans doute excité le Comice de Cadillac (Gironde) à propager une application de la greffe de côté dans l’aubier. En voici la démonstration (fig. 169). Le sujet (A) recevra, sur le côté, dans une incision oblique, le greffon (B) dont une face (e) du biseau tranche la moelle, tandis que l’autre (d) la ménage ; l’œil (a) est en tête du biseau. Ligature au fil de plomb ou au raphia.

Butter de terre après avoir entouré la greffe de balles (glumes) de céréales, si l’on craint les pluies d’hiver et la gelée.

Le sujet, étêté assez long au printemps suivant, sera pincé en été, puis coupé ras (en c) à