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ront les greffons. La figure 155 représente un arbre assez fort, prêt à recevoir les greffons en nombre proportionné à l’ampleur du branchage.

[fig155]
Fig. 155. — Gros arbre préparé au greffage.
Ici, nous adoptons la greffe en couronne (fig. 51) ; elle n’oblige pas à fendre le sujet. Si les couches corticales de l’arbre sont trop rugueuses, nous employons la greffe en tête, dans l’aubier (fig. 63, 64. p. 128) ou par placage (fig. 57).

En même temps que l’on greffe de gros arbres, on attache des tuteurs sur les moignons pour y accoler plus tard les nouveaux rameaux qui pourraient être brisés par le vent (fig. 106, p. 196).

On nettoie l’écorce du sujet, on y passe ensuite un lait de chaux et on renouvelle la terre végétale autour des racines. Ces travaux seront faits pendant l’hiver, en même temps que l’on pratiquera l’amputation préalable et sommaire des branches à greffer.

Les arbres en basse tige seront restaurés d’après les mêmes principes.

Les buissons, évidés par la suppression des branches inutiles ou trop rapprochées, seront greffés à la naissance des bifurcations.

Les vases ou gobelets devront être regreffés sur les membres qui forment la charpente du sujet, à une hauteur semblable.