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Le greffage du Quinquina a pris une extension rapide dans les possessions néerlandaises de l’archipel Indien, grâce à l’initiative des frères Ottolander. L’obligeance amicale des professeurs Ed. Pynaert et Fr. Burvenich, de Gand, nous permet de vulgariser leur système de greffage.

D’abord, une serre chauffée modérément facilitera mieux la reprise de la greffe.

Le sujet est jeune, semis ou bouture, et opéré au collet. Le greffon, rameau court, conservera ses feuilles entières ou coupées à moitié ; son origine doit être connue, car il est des variétés qui rendent en argent dix fois plus que d’autres.

L’espèce qui se prête le mieux au greffage, comme sujet, est une hybride des Cinchona Ledgeriana et succirubra, recherchés eux-mêmes pour leur valeur industrielle. Le plant est élevé par bouture courte et greffé jeune.

Le greffage se pratique à fleur du sol, ce qui excitera l’affranchissement de la plante ; sous l’abri vitré, on opère quand la sève ralentit son activité, et en plein air, quand elle la reprend.

Le procédé employé tout d’abord à Java par J. W. Ottolander, et qui s’est vite popularisé, est l’anglaise simple (fig. 80 et 117).

La greffe par approche-bouture (fig. 143) a l’inconvénient d’exiger un greffon trop long.

Les agents du gouvernement hollandais recommandent, la greffe de côté dans l’aubier (fig. 65 et 66) sous double vitrage.