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Aux environs de Paris, on possède sous le nom de Prunier « de Montlignon » une forme vigoureuse et élancée du P. de Saint-Julien élevé en cépée ; il est planté en pépinière et recepé l’année suivante. À deux ans, sa tige peut recevoir la greffe en tête du Prunier ou de l’Abricotier ; elle est antipathique au Pêcher.

Les sauvageons qui doivent monter à tige et recevoir la greffe en tête seront soumis au recepage (fig. 26) après une année de plantation.

Pruniers d’ornement. — Les Pruniers de Chine ou du Japon, P. japonica, le Prunier trilobé, P. triloba ; le Ragouminier, P. pumila ; le Prunellier, P. spinosa, à fleur double, etc., seront greffés en écusson, sinon par rameau, sur les Pruniers Myrobolan, Damas et de Saint-Julien.

Pour l’éducation en basse tige, on choisit des sujets faibles en diamètre ; l’écussonnage réussit bien sur des plants bouturés au printemps.

Les sujets de moyenne grosseur sont greffés à tige, sur le corps de l’arbre. Un gros sauvageon serait écussonné sur ses jeunes branches latérales.

Le Prunier trilobé se plaît sur le Prunier de Quetsche, par écusson. Le greffage par rameau nécessite l’abri du verre.

En pépinière, il sera facile de planter des rameaux boutures du Prunier Myrobolan, préalablement écussonnés en variétés d’utilité ou d’ornement (Voir fig. 98, le rameau écussonné).