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reproduit généralement le plant d’Olivier par cépée (fig. 17) en plein champ, ou sur couche en pépinière ; le sujet est plutôt greffable que le plant de semis. Les jeunes Oliviers sauvages sont écussonnés à œil poussant, en avril-mai, sur leurs branches latérales. Quand l’arbre est vieux, on emploie la greffe en couronne, rez terre et buttée ; le greffon ramifié est admis. Duclaux, à Draguignan, ligature avec des bandes d’écorce de Mûrier, passées à l’eau bouillante.

Jacques Audibert, à la Crau d’Hyères, multiplie les variétés d’Olivier : 1o par la greffe en fente, au mois d’avril, en plein air ou sous verre ; 2o par l’inoculation de rameaux-greffons sous écorce (fig. 48), à œil poussant, au mois de mai. Nous en avons constaté les bons résultats dans ses cultures.

Félix Sahut, à Montpellier, pratique l’écusson en placage avec lanière, en mai, pour restaurer les gros Oliviers ; on facilite la soudure par une incision au-dessus de l’écusson.

De jeunes drageons issus d’une vieille souche recepée, greffés sur place, en mai, entrent en végétation à la fin de l’été ; étêtés au printemps suivant, ils sont plantables à l’automne.

L’Olivier se perpétue sur le même tronc par le greffage de ses propres rejets.

Les espèces à feuilles persistantes, Olea fragans ilicifolia, etc., appartiennent désormais au genre Osmanthe (Voir p. 317).