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Observations. — Le Noisetier se propage facilement par le marcottage en cépée. On fait appel au greffage pour multiplier, sur tige, certaines variétés ornementales : les Noisetiers pleureur, N. pourpre, N. doré, N. à feuille laciniée.

On plantera des sujets à tige, couchés près du sol, pour faciliter leur greffage en approche, si l’arbrisseau étalon est en buisson rez de terre. Si, au contraire, l’étalon est nain et en pot, il sera facile de l’élever à la hauteur des sujets à tige (fig. 47).

Les frères Transon d’Orléans pratiquent le greffage à l’étouffée, du Noisetier. Le sujet, élevé en pot, est recepé ; sur cette jeune tige, on greffe en fente, au mois de juillet, un rameau d’une contexture également semi-herbacée.

Le Noisetier de Byzance, C. Colurna, vigoureux et robuste au froid, convient au rôle de porte-greffe, pour les grands arbres à tige.

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Noyer (Juglans).

Famille des Juglandées.

Sujet. — Noyer commun. Juglans regia. — Noyer d’Amérique, J. nigra (semis).

Greffage. — En couronne (fig. 52, 54). En flûte (fig. 100) ; avril-mai. — En fente au collet (fig. 110). Sur bifurcation (fig. 78). De biais (fig. 64) ; mars-avril. — En approche (fig. 38) ; d’avril à juillet. — En pied ou sur tige.