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Rien de plus ridicule que cette ordonnance qui mit le trouble dans ces joyeuses réunions. Les oiseaux, d’abord effarouchés, revinrent bientôt à leurs habitudes, et, à force de ruses innocentes, éludèrent les dispositions vexatoires et firent résonner de nouveaux chants.

Troisième couplet :

À Sa Grâce il fait peine.

Allusion à Wellington.

Quatrième couplet :

Que dirait de mieux Marchany ?

Cet avocat général fut, sans contredit, le plus infatigable interprétateur. Il employait à ce métier tout ce qu’il pouvait avoir d’esprit. Toutefois ce qu’il faut surtout lui reprocher, c’est sa conduite dans l’affaire des quatre malheureux sergents de la Rochelle, dont le plus âgé avait vingt-six ans. (Note de Béranger.)


Note XC. — Au sous-titre.

Béranger connaissait fort peu madame Dufrénoy lorsqu’il fit cette chanson pour la remercier de l’envoi de ses poésies. Cette dame lui en prouva sa reconnaissance en célébrant sa première captivité. Il lui savait surtout gré d’être restée femme dans des vers dont la sincérité n’est certes pas le seul mérite. Pourtant il reconnaissait qu’ils auraient besoin de plus de travail ; mais c’est ce dont les femmes poëtes ne sont presque jamais capables. Un peu plus de travail est peut-être tout ce qui manque aussi aux vers de madame Tastu, qui jouit maintenant d’une